La place des français d’origine asiatique – L’avenir de notre Nation, la France – Le suicide dans Magistrature

Il avait 45 ans. Une femme, deux enfants. Et par-dessus tout, un métier qu’il tenait pour un engagement : magistrat. Philippe Tran-Van était juge d’instruction au tribunal de grande instance de Pontoise. Mais il n’en pouvait plus. Le 16 septembre dernier, il s’est tué.

Voici un extrait de sa lettre écrite avant sa mort :

« J’ai tout donné à la justice et à la magistrature. J’ai donné le meilleur de moi-même, j’ai sacrifié ma vie de couple qui est une des causes de mon divorce. (…) On dit que je suis incompétent pour gérer mon cabinet alors qu’avec la meilleure volonté du monde, il est impossible de faire face à la charge de travail. Alors, je préfère en finir car me battre contre ma hiérarchie pour faire valoir mes moyens de défense me semble vain. Personne ne vous félicite quand tout va bien et que vous vous épuisez au travail. (…) J’ai toujours été loyal vis-à-vis de ma hiérarchie et mes précédentes évaluations le démontrent. [On] m’accable de tous ces maux et mes propres collègues ne m’ont soutenu qu’en apparence. Que mes proches et notamment mes enfants me pardonnent ce que je vais faire et la peine que je vais leur causer. Je les aime de tout mon cœur. Pardon. Philippe Tran-Van. »

J’aimerais ajouter ma contribution :

– La désolidarisé entre les magistrats pour pouvoir être promus ou existés. (Iniquité dans le propre corps magistrature).
– Tous les faits divers, dès qu’un citoyen ordinaire est mort, aussitôt dans la journée, l’info est transmise sur tous les médias mais, cela fait plus de trois mois de son décès personne n’en parlait. On en parle parce qu’il y a un conflit entre le Président de la République et le corps magistrature. Bref, on n’en parle car cela servirait l’intérêt des gens.

Et que pensez vous de cette histoire qu’on m’avait racontée ? :

« Une Principale de l’Ecole d’origine asiatique m’a raconté qu’elle avait obligée d’arrêter son travail car elle avait puni un élève, juste pour son bien mais, ses parents protestaient et le Recteur malgré qui sait le bon geste de la Principale car, c’est pour une bonne cause, lui a conseillé d’arrêter son travail, c’est à dire de démissionner car, les parents de cet élève ont des moyens. »

Amicalement.
Cuong PHAM PHU
Lognes (Seine et Marne)
Fondateur du Cercle de la Réflexion sur l’avenir des français d’origine asiatique.

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Je suis Cuong Pham Phu, Je trouve très injuste la conclusion de l’enquête pour cet Homme : « Une personnalité complexe » qui « n’a pas su intégrer la dimension gestionnaire d’un cabinet ». Ce sont les conclusions de l’enquête de l’Inspection générale des services judiciaires pour expliquer le suicide l’an passé de Philippe Tran-Van, juge d’instruction au tribunal de grande instance de Pontoise.

Il repérait ses victimes asiatiques dans l’annuaire. Marne la Vallée 77

Il repérait ses victimes asiatiques dans l’annuaire Marne la Vallée – Seine et Marne

M. a eu beau clamer son innocence, hier, devant le tribunal correctionnel de Meaux, il a été condamné à deux ans de prison ferme, avec mandat de dépôt. Le jeune homme originaire du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), âgé de 21 ans, sorti de prison l’été dernier, était jugé pour avoir cambriolé deux maisons, le 24 décembre à Bussy-Saint-Georges et le 27 décembre à Serris.
Son mode opératoire a visiblement déplu aux magistrats : ce récidiviste sélectionnait dans l’annuaire ses victimes en fonction de leur origine asiatique, persuadé que ces familles sont plus riches que d’autres. Il est soupçonné d’être impliqué dans une affaire similaire dans le Val-d’Oise, où une trentaine de victimes ont été dépouillées.
Les victimes de Bussy-Saint-Georges étaient présentes à l’audience. Il y avait là la maman, très affectée, sa fille et son gendre. Le 24 décembre, la mère de famille s’était absentée de son domicile. Le temps qu’elle se rende à la gare, un ou plusieurs voleurs avaient eu le temps de monter à l’étage et de mettre la main sur de l’argent, des appareils photo, des bijoux de famille et des papiers. « C’est très organisé. La mère de ma copine s’est absentée seulement quinze minutes. Cela veut dire que la maison était repérée. Maintenant, elles ont peur », a expliqué le gendre.
Si les policiers de Chessy ont pu retrouver le prévenu, c’est que devant la maison des victimes de Serris ils ont trouvé des papiers d’identité appartenant à Sid Ahmed M. Explication du jeune homme : « Je les avais perdus. » Mais chez lui, les enquêteurs ont retrouvé des yuans, la monnaie chinoise, de nombreux bijoux, des listes de noms asiatiques surlignés et des photocopies de passeports chinois appartenant… à la famille de Bussy-Saint-Georges.
Le tribunal a appliqué la peine plancher en matière de récidive et multiplié par deux la durée des peines requises par le parquet. /p
GUENAELE CALANT. Parisien 01.01.2011

Chute mortelle pour une femme bousculée par un voleur dans le métro

PARIS (AP) — Une femme de 27 ans a fait une chute mortelle lundi après-midi dans les couloirs de la station de métro Etienne-Marcel à Paris après avoir été bousculée par un voleur à la tire, a-t-on appris mardi de source policière, confirmant une information de RTL. L’homme en fuite est activement recherché.
Le drame a eu lieu lundi peu avant 16h dans une rame de la ligne 4, direction Porte de Clignancourt, qui arrivait à la station Etienne-Marcel. Un homme a volé le sac d’une jeune femme qui a tenté de le poursuivre. Elle a été repoussée violemment par son agresseur qui s’est enfui dans les couloirs de la station. Il a au passage bousculé une femme de 27 ans qui est tombée dans les escaliers.
Touchée à la tête, elle a été transportée dans le coma à l’hôpital Henri Mondor de Créteil où elle est décédée vers 21h. La Brigade des réseaux ferrés a été chargée de l’enquête. AP

La France et la Chine s’unissent contre les filières d’immigration clandestine à Lognes

C’est la première fois que les autorités chinoises collaborent avec la France pour décapiter un réseau d’immigration clandestine. Hier à Lognes (Seine et Marne), une délégation chinoise forte d’une douzaine de policiers et de magistrats sont arrivés dans les locaux de l’Office central pour la répression de l’immigration irrégulière et l’emploi des étrangers sans titre (OCRIEST) pour traiter le volet hexagonal d’une enquête internationale.
Parmi le groupe, deux enquêteurs de l’empire de milieu viennent entendre les protagonistes de cette affaire qui a débuté en juillet dernier entre Shanghai, Pékin et la région parisienne. «Ce qui est inédit dans cette affaire, précise une source proche de l’enquête, c’est que ce sont les chinois eux même qui nous ont donné l’affaire et ils ont même décidé du jour où il nous fallait passer à l’action ». Le 15 juillet dernier, la tête du réseau parisienne, un homme âgé d’une quarantaine d’années, est interpellée à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) et huit autres personnes en Chine dont le passeur qui s’apprêtait à convoyer quatre clients. Parmi les hommes arrêtés en Chine se trouve un trafiquant déjà connu en France et en Suède et Allemagne pour des faits similaires. Le 27 juillet une seconde vague d’arrestations menée par l’office permet d’appréhender en Seine-Saint-Denis et dans les Hauts-de-Seine de cinq clients de la filière et quatre personnes membres de famille ayant illégalement bénéficier de la procédure de rapprochement familiale. La méthode du réseau était simple et bien huilée. Chaque candidat à l’immigration devait verser entre 12 et 15 000 €. Ils embarquaient en avion par groupe de quatre pour une destination hors de l’Europe avec un visa touristique. Et durant le vol, un passeur, venait apposer des vignettes de « titres de séjour allemand  » volées en Belgique. « Nous avons découvert quelques-uns de ces documents cachés sous la moquette de l’appartement du patron du réseau à Bagnolet « , confie une autre source. Grâce à ces précieux sésames, les candidats à l’immigration passaient tous les contrôles de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle. Ils étaient ensuite pris en charge par l’organisation qui les hébergeait à l’hôtel Grand hôtel Paris Opéra (Paris XI) ou dans des familles de la région parisienne.
D’autres étaient envoyés en Italie, en Espagne ou au Luxembourg pour travailler. Tout les passeports étaient confisqués par les trafiquants le temps qu’ils payent la totalité du prix du passage. Seul l’auteur principal a été écroué en France, les autres attendent la fin de l’enquête dans les geôles ultramodernes chinoises. L’enquête se poursuit…
A Lognes (Seine-et-Marne), Julien Constant Le parisien.fr 08.12.2010, 09h26

Vingt membres de la communauté chinoise soupçonnés d’escroquerie et de blanchiment

Une vingtaine de personnes ont été interpellées mardi matin à Paris et en région parisienne dans le cadre d’une enquête visant des escroqueries en bande organisée et association de malfaiteurs commises au préjudice du PMU.
D’après nos informations, les personnes interpellées sont toutes issues de la communauté chinoise. Elles auraient massivement investi dans le rachat des bars-tabac grâce à de faux actes notariés établis en Chine et fournis lors de la constitution préalable du dossier de rachat des établissements de débit de boissons. Ces documents faisaient état d’héritages qui leur permettaient ainsi de justifier leur apport personnel.
Ces personnes ont été placées en garde à vue dans les locaux de Nanterre, selon une source judiciaire proche du dossier.
Les policiers soupçonnent également une vaste opération de blanchiment d’argent sale du type mafieux. Le transfert d’importantes sommes d’argent via la China Bank sur des comptes bancaires en France soulève ainsi de nombreuses interrogations.
L’opération a été réalisée pour la première fois par le service des courses et jeux de la direction centrale de la police judiciaire.
Lepoint.fr 23/11/2010

UNIVERSITÉ Inscriptions frauduleuses à Paris-XIII

De nombreux étudiants d’origine chinoise se seraient inscrits frauduleusement à l’université Paris-XIII-Villetaneuse, sans posséder les diplômes requis. L’établissement a annoncé hier avoir porté plainte, notamment pour corruption. Les sommes évoquées pour obtenir ces inscriptions seraient de 2000 à 3000 € par étudiant, reversés à des intermédiaires. Des soupçons pèsent sur 10% des dossiers d’inscription au début de l’année universitaire 2009, soit 50 à 60 étudiants. Jean-Louis Salzmann, le président de l’université, a également porté plainte pour « trafic d’influence » et « escroquerie ». Des complicités internes dans la faculté ont été mises au jour. Deux membres du personnel administratif et un enseignant ont été sanctionnés. Le Parisien 13.11.2010,

Médaille Fields 2010 attribuée au mathématicien Ngô Bao Châu

Bonjour à tous,

Je viens vous apporter une grande fierté de la France en la personne de Monsieur Ngo Bao Chau, français d’origine asiatique (38 ans, né au Vietnam) qui  a reçu « le Nobel des mathématiques », la Médaille Fields juste après. sa naturalisation (français) en 2010. Il est félicité par le Président de la République, le Premier Ministre. Il est professeur à Univesité Paris-Sud 11.
Nous souhaitons ardemment que la France ne le laisse pas partir à l’étranger pour développer ceux qui ne lui ont pas formé.
Amicalement.

Cuong PHAM PHU.

La fille de cœur de Chirac soutient Sarkozy sans limite

Voici un article publié sur le Varmatin, samedi 14 août 2010. Une interview de Anh Dao Traxel.

Vous êtes une ancienne « boat-people », que vous inspirent les dernières déclarations de Nicolas Sarkozy à propos de l’immigration ?
Quand je suis arrivée en France en 1979, je ne parlais pas le français et aujourd’hui je suis chevalier de la Légion d’honneur. Je suis très fière d’être Française, mais cela sous-entend que je respecte les valeurs, la loi du pays qui m’a accueillie. La France est un pays laïc, je refuse les communautarismes. Et je soutiens Nicolas Sarkozy. Pas seulement parce que c’est un ami (je le connais depuis 1993), mais parce qu’il est le chef de l’État. Qu’on l’aime ou pas, il a été élu par près de 19 millions de Français.
Mais tout de même, ces jeunes Afghans qu’on renvoie chez eux, dans un pays en guerre, cela ne vous choque pas ?
Je n’ai pas oublié d’où je viens, les raisons qui m’ont poussée à quitter le Vietnam. Je me mets à la place de tous ces jeunes, je les comprends. Mais c’est un dossier très délicat. La France est certes une terre d’accueil, mais on ne peut malheureusement pas garder tout le monde. Quelle logique y aurait-il à garder des gens à qui on n’a aucun avenir à proposer ? J’ai cependant demandé à Brice Hortefeux d’étudier les situations de chacun au cas par cas.
La politique de la France envers les minorités vient tout de même d’être épinglée par l’ONU…
Croyez-vous que c’est mieux dans les autres pays ? On a trop longtemps laissé trop de libertés en France. Un retour à plus de fermeté était nécessaire, indispensable. C’est ce que propose Nicolas Sarkozy. Garantir la sécurité des citoyens est très important. Il n’y a pas de liberté sans sécurité.
Jacques Chirac va être renvoyé devant le tribunal correctionnel pour le dossier sur les emplois fictifs à la mairie de Paris. Trouvez-vous ça injuste ?
Je suis bien placée pour parler de ce dossier. Pendant 20 ans, j’ai travaillé à la mairie de Paris. Pas comme chargée de mission, mais comme simple employée. Moi, la fille de Jacques Chirac, je n’ai bénéficié d’aucun passe-droit. Croyez-vous que s’il avait mis en place un système d’emplois fictifs comme on l’accuse, il ne m’en aurait pas fait bénéficier ? Alors oui, je trouve que c’est vraiment injuste de le renvoyer en correctionnelle.
Et l’affaire Woerth-Bettencourt, qu’en pensez-vous ?
Éric Woerth est quelqu’un de courageux, qui se donne à fond pour réussir la nécessaire réforme des retraites. Je crois qu’on cherche à le « tuer », justement pour enterrer cette réforme. Il ne faut pas tout mélanger : ses fonctions de trésorier de l’UMP, l’emploi de son épouse et la réforme des retraites. Pour l’instant, je retiens que de toutes les accusations portées contre lui, il n’y a pas de preuves.
Vous défendez des valeurs plutôt traditionnelles. En tant que fille « adoptive » du couple Chirac, quel est votre point de vue sur l’adoption par les couples homosexuels ?
Je suis pour. Les homosexuels ont leur place dans la société, il faut respecter leur envie d’avoir des enfants. Ce qui compte par-dessus tout, c’est l’amour. Je me mets à la place des orphelins, je préfère qu’ils aient deux papas ou deux mamans pleins d’amour que pas d’amour du tout.
Quel regard Jacques Chirac porte-t-il sur la politique de Nicolas Sarkozy ?
Mon père de cœur a toujours dit : « Je ne donnerai jamais mon opinion sur mes successeurs. » Pour ma part, je vous rappellerai que, même si on a souvent voulu opposer Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, ils sont de la même famille politique. Il ne faut pas oublier cette photo où l’on voit Jacques Chirac aux côtés de Nicolas Sarkozy alors membre influent des jeunes du RPR. Ou bien celle montrant ma mère Bernadette tenant la main de Nicolas Sarkozy lors d’un meeting pendant la campagne présidentielle de 2007.

Légende : Pour Anh Dao Traxel, fille « adoptive » de Jacques Chirac, la question de la déchéance de la nationalité française pour les Français d’origine étrangère ayant porté atteinte à la vie de toute personne dépositaire de l’autorité publique ne se pose même pas. « On se doit de respecter les lois du pays d’accueil ».
La fille de cœur de Chirac soutient Sarkozy sans limite
Par P.-L. Pagès

Les politiques devront désormais compter avec la communauté asiatique

Voici un article sur France-Soir, une interview de Anh Dao Traxel.

France-Soir Quel est, selon vous, le sens de cette manifestation, inédite dans la communauté chinoise ?
Anh Dao Traxel Les Asiatiques sont descendus dans la rue pour expliquer qu’ils sont des Français à part entière.
F.-S. Traditionnellement, c’est une communauté discrète, repliée sur elle-même…
A. D. T. Elle est restée bien trop longtemps dans le silence. Désormais, nous existons et nous attendons du gouvernement qu’il nous considère et qu’on nous traite comme les autres communautés. Ce n’est pas parce qu’on est discret que l’on n’existe pas.
F.-S. Que réclamez-vous précisément ?
A. D. T. Nous demandons la fin des violences dont nous sommes les victimes. Si les pouvoirs publics ne font rien, nous descendrons à nouveau dans la rue et nous serons plus nombreux encore.
F.-S. Comment y parvenir ?
A. D. T. Le projet de pilotage que certains évoquent (collaboration entre les commissariats de police et les mairies des quatre arrondissements de Belleville, NDLR) n’est pas suffisant. Il faut un renforcement des effectifs de police autour des trois ou quatre grands restaurants de Belleville où sont organisés les mariages, ainsi que dans les rues où se déroulent la plupart des agressions, le matin, vers 6-7 heures, et le soir, à partir de minuit.
F.-S. Belleville est-il le théâtre d’un conflit entre communautés ?
A. D. T. Non, je ne le crois pas. Mais ce quartier est une marmite prête à exploser. Si on ne fait rien, les Chinois seront forcés de se défendre et se chargeront eux-mêmes de ces voyous. Vous ne connaissez pas leur mentalité. Si cela dégénère, ce sera terrible.
F.-S. A titre personnel, que pouvez-vous faire ? Vous êtes vietnamienne…
A. D. T. Ici, il n’y a pas que des Chinois. On trouve aussi des Vietnamiens, comme moi, des Thaïlandais, des Cambodgiens. Je n’accepte pas que l’on s’attaque aux gens qui sont en position de faiblesse. Je suis moi-même une immigrante, je me mets à leur place, on ne quitte pas son pays par plaisir. S’il faut aller frapper à la porte du préfet ou à celle d’Hortefeux, je suis prête à y aller. Je vais d’ailleurs le faire.
F.-S. Disposez-vous de soutiens politiques ?
A. D. T. Est-ce que vous avez vu ou entendu un seul responsable politique d’envergure réagir à cette manifestation ? Pas un seul ! Absence absolue de la classe politique française ! Où était M. Raffarin, qui prétend être un grand ami des Chinois ? Pas un mot ! En fait, M. Raffarin aime les Chinois en Chine, pas en France. Les politiques ne veulent voir en nous que des gens tranquilles qui ne posent pas de problèmes. C’est peut-être parce qu’ils ne s’attendent pas à récolter beaucoup de bulletins de vote auprès de notre communauté ? Vous remarquerez qu’il n’y a pas un seul ministre d’origine asiatique dans le gouvernement…
F.-S. Selon vous, les choses sont-elles en train de changer ?
A. D. T. Je tente de faire comprendre aux jeunes qu’il faut aller voter, que c’est notre meilleur argument pour nous faire entendre. Avec seulement 5.000 voix, on peut faire basculer un scrutin (la communauté asiatique en France compterait entre 600.000 et 700.000 personnes, NDLR) ! C’est comme un volcan endormi qui va se réveiller aux prochaines élections, vous verrez ! Les jeunes, la deuxième génération, sont fiers d’être français, ils sont inscrits sur les listes électorales et votent. Il ne faut plus nous sous-estimer.
F.-S. Vous semblez avoir hérité de l’esprit de combat de votre père…
A. D. T. Mon père, c’est mon père. Moi, c’est moi. Pour autant, je n’ai jamais raté un de ses meetings électoral, j’ai beaucoup observé.
*“Les politiques devront désormais compter avec la communauté asiatique”. Propos recueillis par J.-C. G. 05/07/10 à 07h18

Une majorité de Français voient la France en déclin Plus de 70% des Français considèrent que la France décline.

A l’ouverture de mon Blog depuis l’article http://cuongphamphu.fr/2009/01/09/bio-express/ date du 09.01.2009.
Voici un sondage sur le destin de notre pays, la France :
« Si une large majorité de Français estiment que la France ne manque pas d’atouts, ils sont presque aussi nombreux à juger le pays en déclin.
Reprenant les questions d’une enquête d’opinion menée en 2005 après le rejet par référendum du projet de Constitution européenne, l’institut Ifop a interrogé les Français sur leur vision de la France.
Selon ce sondage dont les résultats ont été publiés ce 11 juillet dans le Journal du Dimanche, 71% des Français, soit plus de sept sur dix, estiment que la France est « en déclin », contre 28% qui pensent le contraire. Comparé à 2005, cela marque une progression sensible de cinq points, du sentiment de déclin.
Pour autant, les personnes interrogées ne sont pas totalement défaitistes : à 79% elles s’accordent pour dire que le pays dispose de « beaucoup d’atouts ». Là aussi l’évolution sur cinq ans est très marquée. En 2005, ils étaient en effet 89% à répondre à cette question par l’affirmative, soit un recul de dix points.
La proportion de Français qui estiment que le pays « est capable de se réformer » reste importante, à 70% contre 30, un résultat étonnement stable par rapport à 2005 (69%). Parallèlement, 43% d’entre eux considèrent que le pays « vit dans le passé ».
Enfin, si une majorité des sondés (62%) jugent que la France « manque de confiance en elle », ils ne se font en revanche pas d’illusion sur son rayonnement international. Ainsi, seuls 46% des Français pensent que la France « constitue un modèle pour de nombreux pays », c’est treize points de moins qu’il y a cinq ans. »
Métro 11.07.2010.

l’étrange syndrome des Japonais à Paris

Située près de la tour Eiffel, la Maison de la culture du Japon à Paris (MCJP) est le lieu de rencontre privilégié des Japonais amoureux de la France et des Parisiens « tatamisés », c’est-à-dire férus de culture nipponne. Samedi 27 mars, la MCJP a fait salle comble en consacrant ses travaux à un aspect très particulier de cette relation : le « syndrome de Paris ».
Celui-ci a été défini il y a plus de vingt ans par le professeur Hiroaki Ota. Psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne, il avait constaté que la proportion de Japonais qui nécessitent des soins psychiatriques lors de leur séjour dans la capitale est plus importante qu’ailleurs. Les symptômes sont toujours les mêmes : isolement, repli sur soi, dépression… Principales victimes : des jeunes filles japonaises de bonne famille. Le phénomène est assez important pour que le docteur Ota lui consacre un livre (non traduit en français) mais épuisé au Japon. Depuis, ce spleen inspire romanciers et cinéastes : Philippe Adam a acquis un début de notoriété internationale avec le court roman qu’il lui a consacré en 2005, porté à l’écran en 2008 par une cinéaste japonaise, Saé Shimai (sous le titre Le Syndrome de Paris). Avant de réaliser son film, celle-ci dit avoir rencontré plusieurs Japonaises qui restaient cloîtrées à Paris, incapables de la moindre vie sociale.
Si le retour au pays constitue le meilleur remède, les causes divisent les experts. Les uns expliquent ce syndrome par le décalage entre la vision idéalisée de la France qu’ont les Japonais et la réalité ô combien plus prosaïque. « Je suis honteuse de ne pas être heureuse dans un pays où tout est fait pour le bonheur », témoigne une jeune Japonaise dans un documentaire. D’autres mettent en avant le fossé culturel. Les Japonais, qui ne s’autorisent que très rarement l’emploi du « je », éprouveraient des difficultés particulières à s’intégrer dans une France si individualiste. Habitués à s’exprimer sans être interrompus – en japonais, le verbe est placé en fin de phrase -, certains ne supporteraient pas de l’être par leurs interlocuteurs français.
Mais une dernière catégorie d’experts (essentiellement français) s’interroge. Et si ce fameux syndrome n’existait pas ? « Pour moi, c’est un artefact », estime Jean-François Sabouret, chercheur au CNRS. Le psychiatre Régis Airault n’a-t-il pas montré que certains Français voyageant en Inde étaient pris d’un délire (Fous de l’Inde, Petite Bibliothèque Payot) ? Pour les tenants de cette thèse, l’exil peut se transformer en errance pour chacun, y compris à l’intérieur d’un même pays. Le syndrome de Paris n’est que l’une des conséquences de la conviction des Japonais d’être différents et incapables de s’adapter aux autres cultures.
Qu’il soit réel ou non, ce syndrome prouverait que la France et le Japon entretiennent un lien particulier. Face à la demande, le professeur Ota préparerait d’ailleurs une version française de son livre, comportant un chapitre supplémentaire sur les couples mixtes. Un autre best-seller en perspective.

Frédéric Lemaitre, Direct matin le 02 avril 2010.

Expulsion de Laotiens d’origine hmong vers Laos

Le gouvernement thaïlandais a procédé hier à la plus importante expulsion de Laotiens d’origine hmong vers Vientiane.

Au total, 4 371 Hmongs ont quitté le camp aujourd’hui. L’opération s’est achevée en fin d’après-midi et ces Hmongs sont en route vers le Laos. » C’est par ces propos que le colonel Thana Charuvat, coordinateur du centre de rapatriement, a informé hier la communauté internationale de l’expulsion de Thaïlande des réfugiés laotiens de la minorité hmong, hébergés dans des camps, pour certains depuis plus de trente ans. Quelque 5 000 militaires armés de matraques et de boucliers antiémeute s’étaient déployés avant l’aube dans le camp de Huay Nam Khao, à 300 kilomètres au nord de Bangkok. Le premier ministre thaïlandais, Abhisit Vejjajiva, a assuré quant à lui que l’opération s’était bien passée et qu’il n’y avait pas eu de résistance, information démentie par un groupe de défense des droits de l’homme indiquant que quelque 130 Hmongs ont tenté de s’opposer à leur départ forcé. Les renvois de Hmongs au Laos par la Thaïlande ont débuté fin 2006. Au terme d’un accord bilatéral, le processus devait être bouclé d’ici au 31 décembre 2009. Depuis trois ans, plus de 3 000 personnes ont déjà été rapatriées en plusieurs fois mais l’opération d’hier est la plus spectaculaire en nombre et a soulevé un tollé. L’Union européenne a estimé que la mesure était « en contravention avec le droit international ». Les États-Unis et l’ONU ont fait part de leur inquiétude quant à l’expulsion massive et au sort qui les attend au Laos. Une position on ne peut plus opportuniste. Car le dramatique renvoi de réfugiés hmongs s’inscrit dans la longue histoire de la colonisation française en Indochine puis de l’agression américaine. Les Français ont notamment employé les Hmongs, connus pour leur efficacité à se déplacer en milieu hostile, lors de la bataille de Diên Biên Phu. En 1962, les États-Unis les recrutent à nouveau, pendant la guerre contre le Viêt Nam. Cette opération appelée US Secret War a été financée par la CIA. Elle consistait à sécuriser la zone et à récupérer les pilotes américains abattus en venant bombarder la piste Hô-Chi-Minh. Au moment de leur retrait ces derniers du Viêt Nam en 1975, les Américains fermèrent les camps d’entraînement et suspendirent toute aide militaire et financière envers le Laos et les Hmongs. Leur leader politique, Touby Lyfoung, fut emprisonné et mourut en détention, tandis que leur leader militaire, Vang Pao, s’enfuit aux États-Unis. L’arrivée au pouvoir du Pathet Lao (parti communiste laotien) en 1975 ne clôt pas l’histoire des opérations militaires clandestines dans le pays. Des groupes hmongs soutenus par Washington entreprirent des opérations de guérilla contre Vientiane qui, au fil du temps, perdirent leur importance stratégique au vu de l’évolution régionale. Mais les conséquences n’en furent pas moins désastreuses pour des dizaines de milliers de Hmongs. »
Dominique Bari – Humanité le 29.12.2009.

Identité nationale – Azouz Begag

« Dans 10 ans, on sera entouré de Chinois, alors il faudra que l’on se serre les coudes, les Français, les Arabes et les Africains, afin de protéger notre identité. »

L’ancien ministre Azouz Begag a prononcé cette phrase, dans son interview au journal suisse « Le Temps » le 21 décembre 2009.
Que pensez vous?

Hommage inédit aux immigrés indochinois.

Arles organise jeudi 10 décembre un hommage inédit aux centaines de travailleurs indochinois venus développer le riz et récolter le sel en Camargue durant la Deuxième guerre mondiale. Ces « immigrés de force », selon le titre d’un ouvrage publié en mai  par le journaliste Pierre Daum chez Actes Sud, étaient oubliés depuis  soixante ans.
L’hommage du maire Hervé Schiavetti (PCF) sera « une première », souligne M. Daum dont le livre est en cours de traduction au Vietnam. « Pour les derniers de ces hommes encore vivants, c’est extraordinaire ! », ajoute-t-il. Aucun des quelque 20.000 « ouvriers non spécialisés » (ONS, « linh tho » en vietnamien) venus au total d’Indochine n’a obtenu de pension pour les années travaillées en France, durant lesquelles ils touchaient, selon Daum, moins du dixième du salaire d’un ouvrier français.
La plupart de ces hommes, auxquels un site consacre un mémorial (www.travailleurs-indochinois.org), sont retournés au Vietnam après guerre mais une trentaine sont encore vivants en France, dont dix viendront à Arles.
Tous furent recrutés en 1939, la plupart de force, par le ministère des Colonies pour les usines d’armement françaises, comme déjà durant  la Première guerre mondiale, rappelle dans sa préface l’historien Gilles Manceron, vice-président de la Ligue des droits de l’Homme qui sera également à Arles.

*Article publié dans le Midi libre 04 décembre 2009.

Incendie criminel d’une dépendance de la pagode d’Evry

Une dépendance de la pagode d’Evry a été endommagée mardi soir par un incendie criminel. Un local en travaux d’une vingtaine de mètres carrés a été incendié à l’aide d’un produit inflammable, dont la nature n’a pu être précisée. Une bouteille de gaz qui se trouvait sur le chantier y a été introduite. L’explosion a provoqué des micro-fissures sur les murs.

En travaux depuis 1996, cette pagode de congrégation vietnamienne, la plus vaste d’Europe, a été inaugurée en 2006, et le dalaï lama s’y est rendu le 12 août 2008 pour y bénir la statue du Bouddha. La dépendance touchée par le sinistre, accueillera, une fois le chantier terminé, des logements pour les moines et un centre  de formation européen. Actuellement elle n’abritait  que des toilettes et servait à stocker du matériel.

On ignore pour l’heure si cet incendie a une portée politique ou s’il s’agit de dégradations gratuites. Aucune revendication n’a été retrouvée. L’enquête a été confiée à la police judiciaire d’Evry.
« Le Parisien 28 octobre 2009 »

Philipp Rösler, premier ministre allemand d’origine non-européenne

Philipp Rösler, premier ministre allemand d’origine non-européenne

Image © AFP

Philipp Rösler, nouveau ministre de la Santé, le 24 octobre 2009 à berlin

Philipp Rösler, nommé samedi ministre allemand de la Santé, est le plus jeune membre du cabinet d’Angela Merkel et le premier d’origine non-européenne au sein d’un gouvernement fédéral allemand.

AFP – le 24 octobre 2009, 17h36

Né au Vietnam, ce chirurgien de formation de 36 ans, a été adopté à l’âge de neuf mois par un couple allemand et a grandi à Hambourg (nord) et Bückeburg (Basse-Saxe).
Il est souvent décrit par la presse comme l’étoile montante du parti libéral (FDP), partenaire des conservateurs de Mme Merkel dans la nouvelle coalition gouvernementale.
M. Rösler occupait jusqu’à présent les postes de ministre régional de l’Economie de Basse-Saxe (nord) et de vice-chef du gouvernement de cet Etat régional.
Ces trois dernières semaines, il a été le négociateur principal du FDP sur le dossier de la santé dans les discussions avec les conservateurs sur le futur programme gouvernemental.
Entré au FDP en 1992, M. Rösler a exercé son métier de chirurgien jusqu’en 2003, date à laquelle il a été élu au parlement régional de Basse-Saxe.
Adopté à l’âge de neuf mois dans un orphelinat catholique vietnamien par un officier de carrière de l’armée allemande et son épouse, il a été élevé uniquement par son père après la séparation de ses parents adoptifs quand il avait quatre ans.
Marié et père de deux jumelles âgées d’un an, Grietje et Gesche, M. Rösler a lui-même été officier médecin dans la Bundeswehr.

Arrestations dans un camp de migrants vietnamiens à Angres

Profitant de cette occasion pour vous faire part de ma tristesse vis à vis du sort réservé pour les immigrés vietnamiens il y a quelques jours. Voici l’article, ici il s’agit également de l’action sous les ordres de Monsieur Hortefeux mais que les partis politiques français et même les personnalités politiques ne s’y intéressent pas.
Personnellement, je rencontrai Madame Chantal Brunel, ex porte-parole de l’UMP, Députée de ma circonscription pour parler également de ce sujet.

Angres : le camp de Vietnamiens clandestins démantelé hier matin par la police

Quatre-vingt-cinq Vietnamiens ont été arrêtés par la police aux frontières, hier dès 7 h 30, à Angres. Ils ont été placés en garde à vue. Le camp, lui, a été démantelé et le champ sur lequel il était installé rendu à son propriétaire. D’importants moyens policiers ont été déployés. Reste à savoir pourquoi cette opération a été menée hier alors même que les autorités connaissaient l’existence de ce camp depuis très longtemps.
Selon la préfecture, c’est suite à la plainte du propriétaire du terrain que l’ordre a été donné d’évacuer le campement. Ainsi donc hier, dès 7 h 30 à Angres, 82 membres des forces de l’ordre ont évacué 85 Vietnamiens en séjour irrégulier qui vivaient dans ce camp de fortune, composé de toiles et de bâches tendues en guise de logements. Un camp néanmoins bien tenu et organisé, comme nous avions pu le constater vendredi matin ( notre édition de samedi).
Les migrants ont été interpellés par la PAF, police aux frontières, avec le concours des gendarmes et des policiers « classiques ». Les quatre-vingt cinq migrants (dont 20 femmes mais aucun mineur) ont été emmenés en deux convois de quarante personnes, dans des minibus blancs banalisés de la PAF. Le temps de l’opération, la voie de droite de l’A26 qui longe le camp a été fermée à la circulation.
Les migrants ont été placés en garde à vue dans différents commissariats du secteur de Lens. Cinquante-cinq d’entre eux ont été conduits à Coquelles, dans le Calaisis. Les vingt-huit autres, libérés.
Gentils et polis
On ne sait pas pourquoi les interpellations ont été menées hier matin et pas bien avant. En effet, les autorités (préfecture, police, gendarmerie, etc.) connaissaient l’existence de ce camp depuis de nombreux mois. Est-ce dû à l’agression de sept Vietnamiens dans la nuit de jeudi à vendredi par un groupe d’individus inconnus ? Pour Brigitte Lamy, procureure de la République à Arras, « ce n’est pas lié à l’agression de la semaine dernière. Il s’agit d’un type d’opération difficile à mener car il faut beaucoup de personnes. » Du côté des riverains, on confirmait hier que ce camp existait depuis longtemps. Une dame : « Ça fait deux ans et demi qu’on a emménagé ici et ça fait deux et demi que ça dure. Ils (les migrants) sont gentils et polis.» Même son de cloche des éboueurs venus vider trois des quatre conteneurs à poubelles mis à la disposition des migrants depuis trois semaines. «  On n’a jamais été embêtés avec eux. Ils ne sont pas chiants. Jamais un regard méchant, rien. » Selon les bénévoles de Fraternité Migrants qui leur viennent en aide, le camp aurait été installé «  courant 2007 ».
Hier, ces bénévoles ont pris la décision de monter un camp provisoire devant la mairie

SÉBASTIEN ROSELÉ – mercredi 09.09.2009, 04:46 – La Voix du Nord

Portrait d’Olivier FAURE dans Libération du 31 juillet 2009.

Voici un article de la Libération du 31 juillet 2009, c’est un portrait de Olivier FAURE. C’est au parti socialiste qu’on peut constater le début de la mise en valeur des personnalités d’origine asiatique comme Liem HOANG NGOC, Pouria AMIRSHAHI, Gwenegan BUI. Cuong PHAM PHU.

A l’Assemblée, accro à Ayrault and co.

Olivier Faure, secrétaire général du groupe PS au Palais Bourbon.
Par LILIAN ALEMAGNA

En bretelles noires et chemise blanche, Olivier Faure a plus la panoplie du trader que celle d’un secrétaire général. Pas de cravate, pas de veste de costume. A moins que ce ne soit à cause de la chaleur de juillet qui pèse dans les couloirs de l’Assemblée nationale. A 40 ans, ce fils d’un agent des impôts rhônalpin et d’une infirmière vietnamienne est, depuis 2007, le secrétaire général du groupe «socialiste, radical, citoyen et divers gauche» au Palais Bourbon. Celui qui, avec ses conseillers parlementaires, pilote l’ensemble des dossiers pour le groupe, en collaboration avec le président des socialistes à l’Assemblée, Jean-Marc Ayrault. «On tient la maison», dit-il «Notre boulot est de préparer tout le travail du groupe» : gérer les nominations dans les commissions, définir les tactiques et stratégies à mener face à la majorité, aider les élus dans la préparation, la décision et l’écriture des textes législatifs. Travail de fonctionnaire ? Pas vraiment… Plutôt de l’accompagnement. «Les collaborateurs dépiautent les dossiers, les élus choisissent», explique cet amateur de cigares, né à Grenoble mais qui a grandi dans la région d’Orléans. Malgré un discours aux faux airs technos, il n’a fait ni l’ENA, ni Sciences Po. En poche, un DEA en droit et un en sciences politiques.
Tombé dans la marmite socialiste «dès l’âge de 16 ans et demi», il est nommé, à 23 ans, secrétaire général des jeunes rocardiens, prenant la suite de Manuel Valls. Son colocataire parisien de l’époque s’appelle Benoît Hamon, lui aussi supporter de l’ancien Premier ministre de François Mitterrand. Paradoxe, le premier est étiqueté à droite dans son parti, tandis que le second représente l’aile gauche du PS. Pour Olivier Faure, c’est entre les deux : dans le marais socialiste, près d’Hollande et Ayrault. Le garçon a fait son entrée au Palais Bourbon, en tant que collaborateur du député Gérard Gouzes, alors président de la commission des lois. En 1997, après quatre ans passés à Grenoble dans le privé, Olivier Faure est appelé comme conseiller de Martine Aubry, ministre de l’Emploi et de la Solidarité. Dans l’ombre de la future première secrétaire, il s’attelle à la mise en place des dossiers emblématiques du gouvernement Jospin : emplois jeunes, 35 heures, CMU, loi sur le financement de la Sécu… Avec un «rôle de négociation avec les membres de la majorité plurielle». Trois ans plus tard, à 33 ans, il rejoint la rue de Solférino, en tant que directeur adjoint du cabinet de François Hollande. «Ce n’est pas un type qui est seulement dans l’appareil du PS, explique Jean-Marc Ayrault, Il reste en prise avec la société et ça se sent dans son approche des dossiers parlementaires.»

«Loyal et sincère»

Olivier Faure a déjà affronté les électeurs. Sans succès. Aux législatives de 2007, il est battu de 500 voix, dans la 8e circonscription de Seine-et-Marne, par l’UMP Chantal Brunel. Il entre tout de même à l’Assemblée en tant que secrétaire général de groupe. «Jean-Marc Ayrault m’a dit : “Il est grand temps que tu fasses autre chose.” J’ai accepté le poste.» Il qualifie, en plaisantant, de «vie de couple», sa relation avec le président du groupe socialiste. Ayrault loue son côté «loyal et sincère», «à l’écoute, avec le sourire, mais avec de la fermeté et du caractère». «Mais surtout, ce n’est pas un cire-pompes, précise-t-il. Cela peut être un inconvénient, pas pour lui…» Cet amateur de photographie et passionné d’arts premiers vit son rôle d’homme politique avec un côté «addictif». Pas simple quand on a une compagne et trois enfants.

Après une année abominable pour le Parti socialiste, il défend, avec une certaine ardeur, parfois pleine de langue de bois, le travail des députés de son groupe. «Même si le PS est en crise, il n’y a pas une seule journée qui se soit passée sans que nous ayons fait de contre-proposition.» Otan, paquet fiscal, Hadopi, travail du dimanche… Olivier Faure égrène les sujets sur lesquels le groupe PS a joué, selon lui, son rôle d’opposant à l’UMP. «On a réussi à contrarier le rythme que voulait nous imposer Nicolas Sarkozy. Mais ce travail est couvert par les petites phrases», se désole-t-il.

«Anonymes»

Déçu que les médias s’intéressent davantage aux querelles de ténors et aux futurs présidentiables, il prend fait et cause pour ces «anonymes» pour qui «c’est déjà une finalité d’être député». «C’est pénible car à chaque fois que le PS va mal, ce qui est fait à l’Assemblée est mis de côté. C’est un peu grandeur et frustration», sourit-il. Avec un certain idéalisme, Olivier Faure est admiratif sur ces députés, «qui s’inscrivent dans la famille des Blum, Jaurès et Mendès-France». «Notre boulot a un côté 14-18 : on a une tranchée, on s’en prend plein la gueule, mais on y va ensemble

S’asseoir à son tour sur les banquettes rouges de l’Assemblée et être en première ligne ? Il s’y verrait bien. «C’est vrai qu’il y a une forme de confort à rester dans l’ombre des autres, à ne pas avoir d’autres jugements que celui de son propre patron, concède-t-il. Mais à un moment, il faut passer le pas

La justice interdit l’exposition anatomique « Our Body », présentée à Paris

Ce sujet a été posté sur le Blog au début mars. Au delà de toute polémique. Je suis contre la peine de mort et la marchandise des corps humains. Cuong PHAMPHU.

PARIS (AFP) — Fait exceptionnel en France, la justice a interdit mardi une exposition anatomique, présentée à Paris depuis le 12 février, considérant notamment que l’exposition de cadavres humains était contraire à la décence.
Pour le juge des référés Louis-Marie Raingeard, la règle est claire: « L’espace assigné par la loi au cadavre est celui du cimetière ». Quant à « la commercialisation des corps par leur exposition », elle « porte une atteinte manifeste au respect qui leur est dû ».
Pour le magistrat, qui avait relevé l’intérêt d’un tel « débat de société », la conclusion ne fait pas un pli : l’exposition « Our Body, à corps ouvert » doit cesser sous 24 heures, sous peine d’une astreinte de 20.000 euros par jour de retard.
Plus encore, a décidé M. Raingeard, les 17 cadavres de Chinois, hommes et femmes, entiers ou disséqués devront être placés sous séquestre « aux fins de rechercher avec les autorités publiques françaises compétentes une solution conforme aux droits de l’inhumation ».
La manifestation, organisée par la société Encore Events, devait s’achever le 10 mai à l’Espace 12, bd de la Madeleine, avant de migrer au Parc Floral de Paris.
Tandis qu’Encore Events souligne le caractère pédagogique et scientifique de l’événement, les deux associations demanderesses, « Ensemble contre la peine de mort (ECPM) et Solidarité Chine », arguent qu’il porte atteinte aux droits humains.
Une position suivie par le TGI de Paris, pour lequel « la présentation des cadavres et organes met en oeuvre des découpages qui ne sont pas scientifiquement légitimes, des colorations arbitraires, des mises en scènes déréalisantes » qui « manifestement manquent à la décence ». En résumé, « la visée pédagogique » ne permet pas tout.
A l’audience, l’avocat des associations, Me Richard Sedillot, avait invoqué l’article 16-1 du Code civil qui stipule que « le respect du corps humain ne cesse pas avec la mort » et que « les restes des personnes décédées (…) doivent être traités avec respect, dignité et décence ».
Mardi, le juge des référés a en outre rappelé que l’article 16-2 l’autorisait « à prescrire toutes mesures propres à faire cesser une atteinte illicite au corps humain ».
« On va faire appel aujourd’hui même », a réagi Pascal Bernardin, le gérant d’Encore Events. L’audience devrait se tenir dans les prochains jours. Il a par ailleurs annoncé que dès réception de la décision du tribunal, l’exposition n’accueillerait plus le public. Pour autant, elle ne sera pas démantelée tant que la cour d’appel n’aura pas émis un arrêt, a-t-il déclaré à la presse.
Il s’est indigné d’un jugement « aberrant », alors qu' »il y a 18 à 20 expositions anatomiques du même type en ce moment à travers le monde, aux Etats-Unis ou en Europe, et qui n’ont jamais été interdites ».
Déjà présentés à Lyon et à Marseille, les corps du litige sont exposés depuis le 12 février à Paris. Au prix de 15,50 euros l’entrée, le public peut y découvrir 17 corps préservés par plastination, technique consistant à remplacer les liquides organiques par du silicone.
A Paris, la Cité des Sciences, après avis défavorable du Comité d’éthique, avait refusé d’accueillir une exposition déjà présentée aux Etats-Unis, en Allemagne et en Espagne.
Les corps ont été fournis par la fondation Anatomical Sciences and Technologie de Hong Kong, selon laquelle les personnes exposées ont donné leur consentement de leur vivant. Les associations soupçonnent elles que les cadavres exposés soient ceux d’anciens prisonniers ou de condamnés à mort chinois.
Suscitant partout la polémique, les expositions anatomiques ont été vues par plus de 30 millions de visiteurs dans le monde.

Avoir 20 ans en Indochine.

En Indochine (Vietnam – Cambodge – Laos), la guerre a été très dure. Mais tous, on aime la France, on ne demande pas la repentance. Nous oublions des actes mauvaises  et nous gardons des belles souvenirs  dans le passé. Nous n’oublions pas que nous sommes des peuples colonisés, mais nous savons aussi que nous avons bénéficié de l’éducation, de la médecine notamment…  Nous voulons l’avenir pour notre pays, la France. Et pourquoi nous sommes ignorés, nous ne sommes pas considérés comme une composante de la France? Si on est ignoré, on ne pourra pas donner le maximum, ainsi notre pays, la France ne pourra pas éviter son déclin… Ci-dessous, un article dans le ParisMatch, le jeudi 26 Mars 2009 :

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Entretien avec Michel BANASSAT

Ci-dessous, une partie d’un entretien avec Michel BANASSAT. Propos Recueillis par Roman Wu, publié dans « LeCanardLaqué », le 1 mars 2009.

Vous avez soutenu l’année dernière Félix Wu dans l’élection municipale du 13e arrondissement, alors que finalement peu d’Asiatique l’ont soutenu. Selon vous, quelle est la raison de ce désintérêt, puisque Félix Wu est là pour défendre la communauté?

Si j’ai soutenu Monsieur Félix Wu, c’était dans le souci d’une représentation de la communauté asiatique. Monsieur Félix Wu connaissant peu le quartier, il n’y vivait pas d’ailleurs et n’y avait pas son commerce, a ainsi connu l’échec. Bien que d’origine chinoise, Mr Wu n’avait en fait aucune affinité avec les Chinois de 13e arrondissement qui ont une mentalité bien particulière. Ceux qui ont voté pour lui ont en réalité voté pour moi qui étais son bras droit et qui aurais été chargé par la suite de tout l’aspect culturel…J’ai par ailleurs le projet de créer un grand parti de la Diversité en France qui s’appellera Parti de la Diversité et de Démocratie Républicaine. Ils rassemblera toute les communautés d’origine étrangère vivant sur le territoire français. J’en ai déjà écrit le manifeste qui n’est pas encore publié.

Vous qui connaissez bien le 13e arrondissement, quelles sont les différences avec le quartier de Belleville?

Les Chinois du 13e sont des réfugiés politiques, venus du Sud-est asiatique qui ont fui les différents régimes totalitaires établis à partir de 1975 notamment au Cambodge et au Vietnam, alors que les Chinois de Belleville sont  des réfugiés économiques venus directement de la Chine populaire. Ces derniers n’ont pas conservé les traditions ancestrales des premiers puisqu’ils sont nés au sein d’un régime communiste qui nie entre autres toute forme religieuse. Les réfugiés économiques continuent d’affluer à Belleville, mais je pense qu’il serait plus légitime et plus juste, au nom des droits de l’homme dont nous nous glorifions pourtant continuellement, et moins coûteux, de les régulariser au lieu de leur payer un retour gratuit en Chine et de leur donner à chacun 2000 euros. Ils peuvent fort bien travailler pour l’économie française comme les autre. C’est une richesse pour nous et non un poids. Les personnes d’origine chinoise du 13e arrondissement viennent de l’ex Indochine française (Vietnam, Laos, Cambodge), alors que les autres leur sont totalement étrangers, bien que possédant une langue commune. Les uns et les autres ne sont déjà pas issus des mêmes provinces chinoises. Dans le 13e ce sont des Chinois issus de la Chine méridionale qui se sont installés en Asie du Sud-est à partir du XVe siècle pour des raisons commerciales, alors que les autres viennent aussi bien de Shanghaï que du Nord de la Chine. Ils n’ont donc pas les mêmes mentalités ni les mêmes façons de vivre.

Quel conseil allez-vous donner à la jeunesse asiatique pour qu’elle s’engage davantage dans la vie politique française?

Oui, revenons-en justement à cette jeunesse en laquelle il serait plus que logique de placer toute notre espérance pour l’avenir de la France. Cette jeunesse est belle, noble, généreuse et travailleuse. On ne cesse de parler aujourd’hui de diversité, mais les Asiatiques, ne sont nullement représentés. Sont-ils au Sénat, à la Chambre des députés, au gouvernement? Est-il même envisageable d’avoir un jour un Président de la République d’origine asiatique? Il faudrait que la jeunesse se mobilise massivement, et je vas d’ailleurs m’y engager personnellement, pour élire des représentants à tous les niveaux de la vie politique et sociale, pour enfin faire entendre ses droits à cette belle diversité si souvent revendiquée. Il faut que cette jeunesse prenne finalement conscience de son identité et qu’elle la clame haut et fort, car cette identité est parfaitement honorable, tout en restant fidèle aux grandes valeurs de la République. Il ne s’agit ici ni de communautarisme à l’américaine ni d’assimilation de type colonialiste. Il s’agit tout simplement d’un juste milieu qu’il faut adopter sans trop tarder. Nous avons justement une chance unique dans notre pays : celle de regrouper diverses communautés d’origine étrangère en raison de notre long et lourd passé colonial. Ces communautés nous permettraient de réaliser de gros contrats commerciaux à l’étranger sans passer nécessairement par des intermédiaires locaux plus lents et plus coûteux. Saisissons donc cette chance pour faire de la France un pays multiethnique, multiculturel, et donc riche par essence. C’est cette réalité positive qu’il sera nécessaire de montrer et d’imposer tôt ou tard à l’étranger, vu que la France, plus que toute autre nation, incarne la culture dans ce vaste monde, et cela déjà depuis des siècles.

 

Voici le courriel que Monsieur BANASSAT m’a écrit :

Cher Monsieur,

Je vous remercie vivement d’avoir fait figurer sur votre blog une partie de mon article publié dans Le Canard Laqué. Je me bats pour que soit reconnue la diversité en France, cette belle diversité qui fait justement toute la richesse de notre grande nation. Je me bats principalement pour la communauté asiatique avec honneur et fierté, car je connais bien cette communauté avec laquelle j’ai de profondes affinités. J’aimerais rester en contact avec vous et je vous envoie en pièce jointe le manifeste que j’ai rédigé.

Je vous dis donc à bientôt !

 

L’exposition controversée sur des corps disséqués s’installe à Paris

Dix-sept cadavres humains disséqués, dépecés, découpés en rondelles. Quand certains parlent d’exhibition commerciale ou de voyeurisme, Pascal Bernardin préfère le terme de « sublimation ». Après un passage controversé à Lyon puis à Marseille (Le Monde du 29 mai 2008), l’homme d’affaires et producteur de spectacles a pourtant dû batailler pour monter à Paris son exposition « Our body : à corps ouvert ».
« J’ai fait le tour de tous les lieux culturels », explique-t-il. Mais aucun musée n’accepte d’accueillir ses écorchés certifiés authentiques, rendus quasi éternels grâce à un procédé de conservation – la « plastination ». Il se résigne à louer, pour quatre mois, un bâtiment commercial de 1 200 m², à la Madeleine. « On a refusé pour des raisons éthiques, explique-t-on au Palais de la découverte. Le conseil scientifique a trouvé que le fait de présenter des corps humains était assez limite : on avait peur de choquer notre public ».

C’est justement cet aspect provocateur de « musée de la mort » qui a fait, à Lyon et à Marseille, la popularité – et la rentabilité – du concept : 150 000 visiteurs. La première salle donne tout de suite le ton : un corps entièrement découpé en tranches repose dans son cercueil de verre. Plus loin, des organes exposés en pleine lumière, un écorché sur un vélo, une peau humaine, étendue sur table comme un tapis… « Ce n’est que montrer de quoi est fait notre corps », fait mine de s’étonner M. Bernardin. Il joue sur l’aspect « pédagogique » de la présentation, désigne les panneaux explicatifs. Rien qu’on ne puisse trouver dans un manuel de biologie. Pour Jean-Pierre Mohen, directeur de la rénovation du Musée de l’homme, cette exposition n’apporte « rien scientifiquement » : « Elle nous a paru n’être qu’une présentation esthétisante du corps. On n’a pas du tout le moindre début de questionnement sur le corps humain ».

En 2007, la Cité des sciences de La Villette avait envisagé d’accueillir « Body Worlds », l’une des expositions dont s’est inspirée la version française « Our Body », et dont le succès mondial ne se dément pas depuis 1995 – plus de 30 millions de visiteurs au total. Sollicité, le Comité consultatif national d’éthique s’était montré intransigeant face à une commercialisation du corps humain « marchandise de spectacle ».

Quant à la provenance des corps exposés, tous asiatiques, elle prête aussi à polémique. On a ainsi soupçonné Gunther von Hagens, anatomiste allemand inventeur de la plastination et organisateur de « Body Worlds », de s’être procuré illégalement des cadavres de prisonniers chinois. M. Bernardin assure avoir vu « tous les papiers » concernant l’origine de ses propres spécimens, fournis par une fondation médicale de Hongkong. Le producteur peut en tout cas se réjouir : la controverse continue d’alimenter le flot de curieux.

* Clara Baudel
Article paru dans l’édition du 26.02.09 Le Monde.

Meutre de deux femmes asiatiques – Thailand

L’homme en garde à vue dans l’enquête sur le meurtre des deux jeunes prostituées thaïlandaises mardi à Paris, a été inculpé lundi soir de meurtre et placé en détention. Il était passé aux aveux dans la nuit de dimanche à lundi au cours de sa garde à vue, puis déféré au parquet de Paris dans l’après-midi, avant d’être présenté à la juge d’instruction Fabienne Pous qui l’a mis en examen pour «meurtres aggravés par la commission de vols» et placé sous mandat de dépôt.

Cliquez sur l’image pour voir :

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Article paru dans Le Monde.fr le 24.12.2008

Blancs-Blancs-Blancs

Réponse au commentaire posté par vui  le 16 janvier 2009.

« l’oubli est volontaire au plus haut niveau de l’état: merci a vs de bien surveiller les débats -entre autres_a la tv ,les discours des politiques chaque fois qu’ils évoquent les questions DIVERSITÉ : s’ils n’évoquent pas la composante NOUS-black-blanc-beur merci de bien s’indigner auprès d’eux car c’est partial et irresponsable.

16 janvier 2009, 16:42″

Cliquez dans image pour voir.

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Article paru dans 20 minutes le 19 janvier 2009.

Image qui dit tout!

 Regardez l’image qui dit tout!

Observez la courbe de la catégorie asiatique monte (mauvaise) depuis 2005. Par contre toutes les autres courbes descendent (bonne).

Une question se pose, pourquoi cela?

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Dans le nouvel Observateur, le 14 août 2008.